mercredi 14 octobre 2015

Profanation universitaire : nouvelle édition du Règne de la Quantité - Droit de réponse ?


Un curieux message est apparu sur la page Amazon de la nouvelle édition du Règne de la Quantité, à un endroit normalement réservé aux évaluations et commentaires des consommateurs du site.







Curieux disons-nous, parce que l’auteur de l’évaluation, d’après ce qu’il dit, n’est pas un acheteur qui donne son avis en toute « neutralité », mais c’est un membre de la « fondation » en personne qui détourne le service de notation du site marchand :
  • bien qu’il taxe notre article de « paranoïa » et de « complotisme », il confirme et appuie le plus grave, qui est le patronage de cette « fondation » par Jean-Pierre Laurant, alors que cette information avait été donnée uniquement par nous jusqu’ici (et il prétend de plus connaître notre rapport à la « fondation ») ;
  • plus précisément, l’auteur, un certain johan, ne se présente pas, mais il est assez dur de ne pas reconnaître Jean-Pierre Brach en le lisant (déjà par l’écriture, et il n’y a pas une foule de « Jean », se disant enseignants, qui sont de plus admirateurs de Jean-Pierre Laurant). Est-ce bien lui ou un autre ? Peu importe, on s’attend à ce qu’un universitaire qui veut revêtir ici un rôle officiel prenne parole officiellement, mais vu les basses attaques et les mensonges que ces interventions comportent, on comprend, il n’y a pas de quoi être fier.

Est-ce donc à prendre comme un communiqué officiel de la fondation ? Est-ce une opinion privée de Jean-Pierre Brach ? La nature du message n’est pas très claire, à dessein, mais en tout cas c’est une réponse de l’intérieur, et c’est pourquoi nous pensons qu’il est utile de s’y attarder un peu.



Cette nouvelle édition des livres de Guénon est entreprise par la fondation René Guénon, l’un de ses responsables étant l’un des meilleurs spécialistes de Guénon, l’universitaire J-P Laurant, également biographe de Guénon

Dès le début, l’auteur confirme donc la direction de Laurant, comme si c’était un fait glorieux pour cette fondation. C’est pourtant plutôt embarrassant de le faire forcé par notre divulgation. Peu importe, nous enregistrons cette confirmation.


Celle-ci mise à part, certains trouveront peut-être que johan ne mérite pas toute cette attention, et qu’il ne faut pas beaucoup de temps pour voir ses sophismes. Nous sommes d’accord, mais sa dialectique boiteuse n’est pas dénuée d’une certaine efficacité : en quelques messages, il arrive à retourner un esprit faible qui était d’abord venu s’indigner de ses outrances. Enfin, en tout cas, son efficacité si faible soit-elle est non nulle. Son récit d’habitué des luttes pour s’accaparer Guénon ferait presque oublier la seule chose qui importe ici, qui est l’œuvre. Il importe donc de recadrer les choses, de distinguer les volontés individuelles, et l’œuvre, ce qui, par la même occasion, va nous permettre d’éclairer un peu plus la situation actuelle.


Une précision tout d’abord : nous n’avons pas écrit de commentaire sur Amazon. Parlant d’une précédente évaluation "1 étoile" signée sphinx (que l’auto-évaluation "5 étoiles" essaie de contrecarrer), un commentateur avance : Le site en question est, je crois, celui de l’auteur même du message. Non ce n’est pas nous (pas de problème à le confirmer si c’était le cas). D’ailleurs nous somme d’accord avec johan lorsqu’il dit : Contrairement à ce que raconte un internaute sur cette page, cette édition n’est pas "nulle". Elle est plutôt positivement malsaine.


johan continue :
Il ne nous dit du reste pas pourquoi elle le serait et n’a pas grand chose à dire lui-même puisqu’il nous renvoie à un site. Le site web auquel cet internaute renvoie est en réalité tout simplement tenu par une personne ayant été écarté de cette entreprise

Par contre ceci est totalement faux : c’est la « fondation » qui nous a sollicité. On est venu nous chercher, et ce à deux reprises. Nous avons collaboré avec certains de ses membres de façon totalement informelle et désintéressée, et en gardant à chaque instant notre totale indépendance. Dans le cadre de l’œuvre de Guénon, nous collaborons de même parfois avec d’autres personnes, qui n’ont rien à voir avec cette « fondation ». Nous ne pouvons pas en avoir été écarté, puisque nous n’avons simplement jamais eu le désir d’en faire partie.

et qui se venge

Non, pas de vengeance particulière, juste la défense de l’œuvre de Guénon. Quels sont donc les privilèges qu’on nous aurait accordés, puis retirés ? Des précisions SVP.

en la discréditant

Il n’est pas condamnable en soi de discréditer quelque chose, la question est : est-ce qu’il est juste qu’elle tombe dans le discrédit ? Et ce n’est qu’une conséquence de notre action, notre but n’est pas de discréditer quoi que ce soit mais encore une fois de défendre l’œuvre.


À plusieurs reprises, johan va insister sur le faire valoir que représentent les enfants de René Guénon, ici par exemple :
Cette fondation a été créée avec l’aval des héritiers de l’auteur afin de proposer une édition complète et ordonnée de cette oeuvre qui fut parfois éditée en dépit du bon sens


et pour que cette édition ne soit pas l’objet de récupérations sectaires et confessionnelles

Et la récupération de certains milieux universitaires ?


Il fait aussi une curieuse allusion :
La fondation, approuvée par les enfants de Guénon, a pour but d’éditer non seulement les écrits officiels ou non mais aussi la correspondance, une partie de cette correspondance étant d’ailleurs honteusement détenue par des groupes sectaires ou détriment des ayant-droits... et du public

Précisons tout de suite qu’il ne s’agit pas seulement de correspondances, et que cette rétention, aussi curieux que cela puisse paraître, se fait avec la bénédiction de la « fondation ». Nous allons y revenir plus loin.


En vérité le texte de cette édition est inchangé et augmenté d’annexes intéressantes. Cette entreprise ne sera sans doute pas parfaite mais elle est supervisée par des personnes compétentes et neutres

Cf. le précédent article pour en juger !


avec l’autorisation et la collaboration des enfants Guénon

Toujours cette mise en avant des enfants, alors qu’ils n’ont aucun intérêt pour le contenu de l’œuvre. On les met en avant, à la fois pour les flatter, et pour se cacher derrière eux.


et elle permettra au moins de remettre en circulation l’oeuvre épuisée et souvent mal éditée de cet auteur unique dans l’histoire des idées et de la spiritualité universelle

Quand donc Le Règne de la Quantité a-t-il été indisponible ou mal édité (avant l’édition de la « fondation » s’entend) ?



Les citations qui suivent sont tirées des commentaires de johan sous l’évaluation :

l’article web de cette personne est typique de certains cercles sectaires pseudo-guénoniens. Quoi que certains fassent, ils ne trouveront jamais rien d’assez bien ! Une touche de paranoia, une pincée de complotisme, un zeste de remarques allusives et le tour est joué.. Guénon est leur propriété privée et ils estiment en être les herméneutes accrédités. Voilà aussi pourquoi cette entreprise les fait enrager

Suite de jugements sans fondements et d’inversions accusatoires. De quel cercle faisons-nous partie ? De l’EPHE section sciences religieuses ? Du comité de rédaction de Politica Hermetica ? De la fraternité du Paraclet ? Des précisions SVP.


La personne qui la critique ferait bien de critiquer plutôt les gens qui retiennent par devers eux des correspondances de Guénon ou d’autres docs...

Nous le faisons déjà, contrairement à ce donneur de leçons :


Mais...peut-être que cette personne fait précisément partie de ces gens qui refusent de partager certains documents ? Cette question est purement rhétorique, évidemment !

Qu’on nous pardonne de nous étendre un peu pour répondre à cette accusation révoltante. Il serait difficile de nous faire ce procès de rétention de documents, étant donné tous nos efforts pour donner au public l’accès le plus large à l’œuvre de Guénon. Concernant les correspondances en particulier, nous souhaiterions que le public y ait accès au même titre que l’œuvre publique, mais c’est cette dernière à laquelle nous donnons la priorité, ce qui prend déjà beaucoup de notre énergie et n’est pas terminé. Indépendamment de cela, nous nous interrogeons encore sur la façon d’exposer les correspondances comme un tout, ce qui serait rendu plus facile par une vue d’ensemble que nous n’avons pas (et que peut-être personne n’a), étant loin de les avoir toutes.

D’autre part, nous ne sommes pas avare en documents : lorsque nous pensions la « fondation » légitime nous lui avons partagé tous les documents en notre possession. Ce n’est pas le cas des universitaires, qui n’ont même pas donné leurs documents à la « fondation » qu’ils dirigent. S’ils font « demander instamment » des correspondances par le fils de Guénon, en ventriloque, c’est pour continuer ce vampirisme que nous avons dénoncé dans le dernier article, l’exclusivité sur les documents leur servant pour donner l’illusion de la « compétence » aux yeux du public, de la même façon que les autres « groupes sectaires » qu’ils dénoncent.

De toute façon, pour montrer le ridicule de cette accusation, il nous suffit de faire cette proposition à la « fondation » : si elle nous donne le feu vert, nous nous chargeons d’éditer l’intégralité des correspondances en notre possession. Vu ce qu’on nous reproche, le minimum serait de nous donner la possibilité de corriger ce manquement dont nous sommes à leurs yeux coupable. La proposition est faite, nous attendons la réponse ! De plus cela ne serait pas très dur pour nous, étant donné que nous avons déjà participé à taper le texte des correspondances scannées pour la « fondation », le reste ayant été fait par une autre personne, également extérieure et bénévole.

Autre proposition encore plus simple : que les universitaires donnent au public l’accès libre à tous les documents qu’ils possèdent, tous ceux qu’ils ont été amenés à citer dans leurs travaux, et pas simplement ceux de la « fondation ».

Enfin le plus cynique dans cette accusation mensongère, c’est qu’en réalité c’est la « fondation » elle-même qui est compromise avec un « groupe sectaire » qui fait de la rétention de documents. Certain de ses membres, qui ne cache pas son inimité pour les personnes de ce groupe, considère cependant qu’il faut les laisser faire cette rétention en paix et ne surtout pas faire de démarches pour récupérer les documents, parce que cela nuirait à leurs liens familiaux communs (et contrairement à johan nous ne faisons pas cette accusation en l’air, nous avons les preuves de ce que nous disons). Et les documents en questions ne concernent pas que des correspondances, mais également les manuscrits des livres et de divers autres textes qui seraient très utiles pour faire la correction des versions papiers, mais, il est vrai, très peu utiles pour alimenter des études universitaires.

De notre côté nous n’avons d’inimité pour personne, et nous ne nous réjouissons du malheur de personne. Très peu pour nous ce fonctionnement tribal, où les individus sont en perpétuelle rivalité, mais continuent cependant à s’entendre en arrière plan, de cette solidarité dans le vice juste suffisante pour que la situation reste bloquée. Mais par contre nous voulons réellement que l’œuvre de Guénon soit présentée de la façon la plus fidèle et la plus complète possible. Ce devrait être la vocation d’une organisation telle que cette « fondation » ; or, au lieu de cela ses inspirateurs s’en sont servis comme d’une nasse pour y piéger les bonnes volontés de divers côtés qui croyaient y trouver un moyen de se fédérer dans ce but, et les utiliser, entre autres, pour servir à « couronner la fin de carrière » d’universitaires hostiles à Guénon, trop heureux de se valoriser ainsi.


d’expérience je sais qu’il ne faut pas se laisser impressionner par quiconque dans ces milieux. Derrière des écrits édifiants, des articles documentés, un réel savoir symbolique, peuvent hélas se dissimuler des êtres bien loin de l’image que donne leur production. J’en ai connu au moins deux comme ça dont la schizo était, croyez-moi, assez impressionnante.

Quel rapport entre l’image d’un être et la qualité de son travail ? Notre contradicteur est donc désemparé au point d’en arriver aussi bas dans les attaques personnelles ?


Et puis René Guénon n’est pas le bon Dieu et je reproche à des gens comme le webmaster dont vous parlez d’idolatrer un auteur qui n’est pas parfait.

Nous avons beaucoup de respect pour Guénon, mais nous avons du mal à nous sentir concerné, sachant que c’est l’œuvre qui nous intéresse, et c’est justement contradictoire avec cette soi-disant idolâtrie. Au contraire de tous les biographes de Guénon et autres fouilleurs de poubelles, pour qui en effet l’individualité René Guénon est une vraie obsession.


Quand on est objectif et sans préjugés

Objectif au point d’aller faire des comptes rendus élogieux de son propre projet sur un site marchand ? Peut-on faire cela sans être soumis à une passion pour le moins « trouble » ?


on voit qu’il y a chez Guénon des erreurs diverses, comme il est naturel chez tout auteur voulant embrasser un horizon aussi vaste de connaissance comprenant non seulement la métaphysique mais le symbolisme, les religions, l’histoire, la philologie, la linguistique et même la politique. Mais ce genre de personne obsédée par Guénon n’acceptent jamais que Guénon n’ait pas toujours raison. Est-ce là ce que cet auteur aurait souhaité ? Sûrement pas, vous serez d’accord avec moi.

Non, nous avons rappelé nous-même le fait que Guénon pouvait se tromper et le disait lui-même, ici par exemple :

Au passage johan ne veut pas discuter la véracité de tel ou tel détail, mais c’est l’unité et la cohérence de la tradition elle-même qu’il tente d’escamoter, en présentant différentes sortes de savoirs comme s’ils étaient sans relations ni hiérarchie les uns entre les autres.

Mais ici il n’est pas question de discuter si Guénon a raison ou non, mais de présenter son œuvre sans interférence. C’est cela qu’il souhaitait, et surtout pas qu’on tente de « le protéger de lui-même », comme si c’était un fou dangereux. Quelle personne sérieuse peut avaler cela ?


A mon humble avis, certains auteurs comme Guénon réclament du lecteur une lecture toujours éveillée. Les lectures passives ce n’est jamais bon.

Le porte-parole confond actif, et « critique » au sens universitaire. Mais comment la méthode critique peut-elle permettre à la personne qui s’y soumet de rester active, puisque celle-ci doit alors reproduire les raisonnements automatiques auxquels on l’aura dressée ?


D’ailleurs Guénon, dans je ne sais plus quelle préface, avait lui-même écrit que les erreurs qui pouvaient se trouver dans son ouvrage n’étaient que de son fait etc...

L’expression est forcément imparfaite par nature. Mais est-ce à l’expression que se réduit l’œuvre de Guénon ? Si Guénon dit que les erreurs sont de lui, c’est pour les distinguer des idées qu’il expose, qui ne sont pas de lui mais sont universelles. Le commentateur a l’air totalement englué dans la lettre et ne voit pas l’esprit. C’est peut-être pour cela qu’il croit ne voir autour de lui que des perroquets, ne se rendant pas compte que ce sont en fait ses propres défauts qu’il projette partout.


Mais comme disons 80% des lecteurs de Guénon ont une lecture passive, ils deviennent de simples perroquets de ce qu’ils ont lu, parfois des "copié-colleurs" et/ou collecteurs des écrits considérés comme quasi sacrés du "maître" et c’est complètement stérile.

De quelle étude sociologique ces considérations sont-elles tirées ? Sûrement quelque chose de très « scientifique »


Cette oeuvre, très particulière, car ayant un caractère totalisant, est à la fois remède et poison selon qui l’aborde.

En quoi elle le serait plus que tout autre chose ? Cela ne dépend pas de Cette oeuvre, mais simplement de qui l’aborde.

Et les déviations sectaires dont parle johan sont un contre-exemple flagrant du côté poison, en les étudiant on remarque assez vite qu’en réalité ces déviations nécessitent toujours d’occulter une plus ou moins grande partie de l’œuvre, et encouragent le plus souvent à s’écarter de son étude. Ce n’est pas un « interprète professionnel » qui pourrait les réfuter, mais l’œuvre directe, et c’est lui au contraire le problème.

En fait l’œuvre est surtout un poison contre l’erreur, mais comme la « neutralité » de la « méthode critique » impose de « se distancier » et de poser l’erreur et la vérité comme équivalentes, peut-être en effet que pour ses zélotes l’œuvre peut alors apparaître à la fois comme remède et poison.


J’avais oublié de dire que, si je trouve que cette entreprise de réédition est plutôt une bonne nouvelle, c’est aussi parce qu’elle pourra ( espérons-le du moins) faire cesser les querelles qui eurent lieu autour de la publication des écrits de Guénon.

L’auto-évaluateur est justement parti-pris dans ces vieilles querelles, au lieu de servir une cause désintéressée.


Là, avec l’aval des enfants de Guénon et sous l’égide d’une équipe scientifiquement qualifiée l’édition du corpus pourra être envisagée sans passion et dans son intégralité.

johan dit bien que les enfants de Guénon donnent uniquement leur aval, ils n’ont aucune initiative là dedans, et servent juste de caution à des universitaires qui veulent soumettre l’œuvre de Guénon à leur milieu.

Quant à la  « qualification scientifique », si c’est une quelconque compétence qu’elle désigne, on peut juger de sa valeur dans le dernier article. Ce vocabulaire est de plus une marque du sectarisme universitaire. En la gonflant d’une légitimité artificielle, on veut travestir le fait que la mentalité universitaire est anti-traditionnelle (c’est une vérité évidente, mais hélas en ces tristes circonstances il faut bien le rappeler). Ici, c’est ce que signifie en réalité « scientifiquement qualifiée ». La « fondation » se croit plus compétente à parler de Guénon que Guénon lui-même, se faisant la digne continuatrice des orientalistes, qui se croient plus compétents à parler de l’Orient que les Orientaux eux-mêmes.


Il faut en effet se rappeler que dans les années passées un des prétendus "disciples" et continuateur bien connu (d’origine roumaine) de Guénon et "sheikh" d’un confrérie soufie avait osé poursuivre devant le tribunal les propres enfants de Guénon !!! ce qui se passe de commentaires...

Cela ne veut simplement rien dire, un des enfants Guénon a bien accepté la publication de la préface d’Amadou dans une édition du Symbolisme de la Croix. Ceux-ci sont des « monsieur tout le monde », qui subissent des tentatives de manipulation de toutes parts, à cause de l’enjeu de l’œuvre. Ils sont plus victimes qu’autre chose là-dedans, c’est d’autant plus abject de les pousser en avant sans cesse.

Et nous ne disons pas cela spécialement en défense de Michel Vâlsan, qui n’est pas une de nos références.


On voit à quel point il est bon de rester prudent lorsqu’on s’immerge dans ce milieu (cela a été mon cas à la fin des années 80) car on y trouve de tout, parfois du bon, parfois de franches crapules. Je ne dirais pas comme me l’a dit une personne ayant bien connu ces milieux, il y a quelques années, que "99% des guénoniens sont de sales c...s" (dixit)...Je dirais juste que : Là où il y a de l’homme il y a de l’hommerie", disait le bon St-François de Sales !

Il est entendu que l’auto-évaluateur n’a pas de considération pour les écrits de Guénon, mais tout de même, depuis le temps qu’il fouille dans le « milieu », il est peu probable qu’il n’ait pas surpris de conversations sur les différences entre qualité et quantité. Mais il est entendu aussi que ce ne sont pas les idées qui l’intéressent.


Pour s’en préserver, surtout garder son sens de l’humour. Tellement de ces gens croient qu’arborer une mine sévère, se laisser pousser la barbe, s’habiller en oriental et s’exprimer "à la Guénon" c’est montrer qu’ils sont "spirituels", quelle erreur !

En effet c’est comique, mais sûrement de façon involontaire. Difficile de taper plus à côté avec ce genre de cliché. johan est comme ses autres compères, il est perdu dans ses vieilles querelles et ses vieux comptes à régler, qui n’ont plus aucun sens aujourd’hui.


On voit donc à quoi correspond chez ce genre d’individu la prétention à la « neutralité ». Nous en avons un autre exemple dans le compte rendu que fait Jean-Pierre Brach du livre de Louis de Maistre, L’Énigme René Guénon et les « Supérieurs Inconnus », dans Politica Hermetica no 19, Melchisédec, 2005, p. 141.

Compte rendu dans lequel le reproche principal que Brach fait à l’auteur de ce pétard mouillé du groupe de Toth contre Guénon est… d’être trop tributaire de Guénon, et qu’il conclut, avec une frustration avouée (p. 146) :
on peut regretter que tant d’énergie aboutisse de fait non à un troublant pavé dans la mare, mais plutôt à un simple coup d’épée dans l’eau.

Ce n’est pas la « neutralité » que les universitaires de la « fondation » recherchent, mais les « troublants pavés » contre Guénon. Peut-il y avoir une plus complète antinomie avec l’œuvre de Guénon ? On dirait son reflet infernal. Existe-t-il seulement ? S’ils cherchent le trouble, nous ne doutons pas qu’ils le trouveront. En attendant, c’est l’œuvre qui pâtit de leurs sombres penchants.



De quel moyen détourné la « fondation » Jean-Pierre Laurant usera-t-elle la prochaine fois pour faire ses contre-attaques ? Ses membres montreront-ils leur « compétence » ailleurs que dans le sophisme et la calomnie ? Un silence étouffant sera-t-il jugé préférable ? Attention cependant avec l’étouffement, c’est le même problème que les diversions sournoises et autres mensonges, il est à craindre qu’avec le temps celui qui croit l’administrer comme remède contre autrui ne finisse par s’empoisonner lui-même.